Anastasia
12.10.56 04.11.56

Anastasia

L

e 17 février 1920, une toute jeune femme se jetait dans le canal de Landweh, à Berlin. La police l’en sortit mais ne put rien tirer d’elle : dépourvue de toute pièce d’identité, elle semblait avoir perdu l’esprit.

Elle passa alors deux ans dans un asile d’aliénés, sans pouvoir — ou vouloir — donner aucun renseignement sur elle-même. Un peu plus tard, une ancienne couturière à la cour de Russie, intéressée elle aussi, crut reconnaître en cette jeune femme la fille du Tsar, et s’empressa de répandre le bruit que la grande Duchesse Anastasia était enfermée là.

On va voir l’inconnue, on l’interroge, on la met en présence de diverses personnalités. Elle est reconnue et semble se souvenir…

L’Europe entière s’émeut, puis l’Amérique. On prend parti pour ou contre. « Anastasia », reconnue par les uns, reniée par les autres, passe des années à traîner d’un château où on l’invite, à une maison de santé où on la relègue …

Puis, peu à peu, le silence se fait autour d’une femme de cinquante-cinq ans qui vit dans un misérable baraquement de Stuttgart.

Il a fallu tout le talent, toute la sensibilité de Marcelle Maurette pour sortir de l’ombre où il s’enlisait ce mystérieux visage.

Aujourd’hui Le Rideau Vert vous pose aussi la question. — Cette énigmatique figure est-elle oui ou non, celle d’Anastasia, fille de Nicolas II et d’Alexandra Feodorovna ?

La pièce Anastasia est écrite d’après l’histoire véridique d’Anna Anderson qui a tenté de se faire passer pour la grande-duchesse Anastasia, la tsarine qui aurait survécu à l’assassinat de la famille impériale russe en 1917.

* Pièce jouée par la troupe du Rideau Vert au Monument-National.

 

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Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Marcelle Maurette

  • Mise en scène

    Jean Despréz

  • Concepteurs

    Décors JACQUES PELLETIER Costumes SOLANGE LEGENDRE Accessoires DENISE PROULX Bruiteur MAURICE HÉBERT Maquillages JANINE LORBECHER et JULIA GRUNDY

  • Photos de production

    © Jac Guy et © Orsach