u lever du rideau, nous sommes quelque part sur une île du Pacifique-Sud. À l’ombre des palmiers, dans un climat enchanteur, deux hommes et une femme ont fait escale.
Il se trouve que ces trois personnages représentent chaque côté du classique triangle : mari, amant, femme.
Au moment où le trio s’apprête à regagner le canot qui les ramènera à bord, il s’aperçoit que celui-ci s’éloigne et les abandonne sur cette île déserte où la partie à trois qui est déjà engagée au lever du rideau va se dérouler sur un tout autre air.
Que faire dans pareille situation, surtout lorsque celle-ci se prolonge durant plusieurs mois et que l’île ne recèle, croit-on, aucun autre habitant, mâle ou femelle ?
Jean de Létraz pose le problème dans la gaieté, il le développe de même et le dénoue dans la ligne qu’il s’est tracée au début. Voyage à trois est un divertissement agréable où la cocasserie le dispute à la rosserie, mais où l’intervention décisive d’une séduisante indigène fait se demander au spectateur, à la toute fin de la comédie: « Où sont les civilisés ? Où sont les sauvages ? »
De la gaieté, de la légèreté, de l’humour donc, tel est ce Voyage à trois que vous propose le Rideau Vert comme deuxième spectacle de sa saison du Stella.
* Créée à Paris en 1928 au Théâtre de la Potinière, et reprise en 1947 au Palais -Royal. À Montréal, par le Rideau Vert, le 15 novembre 1960, au théâtre Stella.
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Mise en Scène
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C Jean-Yves Létourneau
Forget
Distribution
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C Guy Dubois
Cartier -
C Jean-Yves Létourneau
Mignolet
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Une pièce de
Jean de Létraz
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Mise en scène
Florent Forget
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Concepteurs
Décors JACQUES LEBLANC
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Photos de production
Gaby