erre d’Aube raconte une histoire d’amour et de mort. Rien de plus, rien de moins. On aurait tort d’y chercher l’évocation d’un fait historique, car son propos n’est pas de reconstituer, dans une fresque aux couleurs d’épopée, les commencements du Canada.
Le dramaturge n’a rien de l’historien; sa tâche n’est pas de narrer les événements, mais de prêter vie à des personnages de son cru. Il doit tirer de lui-même une substance humaine et non, des faits, un faisceau de conclusions où s’inscrit en filigrane le destin d’un pays. Son travail en est un de liberté absolue et d’invention créatrice. Cette pièce obéit à cette loi, et l’auteur n’a pas cru devoir lui imposer le carcan des règles.
Sous les mots et les images de Terre d’aube s’expriment la volonté rude et le courage viril d’une poignée d’hommes jetés par le hasard en un pays de promesse, de rafale et d’exigence. Rien n’est facile, et moins que tout, la tâche de naître à soi-même, à son pays, à l’aube. En quelque lieu que ce soit et pour chacun, le jour qui se lève est un défi. Cette pièce n’a d’autre leçon à offrir que celle-là. Ce serait en fausser le sens que de lui prêter une autre signification.
* Cette pièce a été jouée par le Théâtre du Rideau Vert au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, à l’occasion du Festival Mondial de l’Exposition universelle de 1967.
** Cette œuvre a été commandée par la Commission du Centenaire et présentée en première pour marquer la célébration du Centenaire de la Confédération Canadienne dans le cadre du Festival Mondial de l’Exposition universelle de 1967.
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Mise en Scène
Distribution
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C Gaby
Aubert -
C Gaby (Gabriel Desmarais)
Cailloux -
C Monic Richard
Girard -
C André Le Coz
Marleau -
C Bernard Préfontaine
Miller -
C Archives Canal Vie
Montmorency -
C Louise Leblanc
Poirier
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Une pièce de
Jean-Paul Pinsonneault
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Mise en scène
Jean Faucher
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Concepteurs
Décors HUGO WUETRICH Costumes FRANÇOIS BARBEAU Musique originale ANDRÉ GAGNON Chorégraphies JEANNE RENAUD
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Photos de production
© Michos Tzovaras et © Guy Dubois