açonné avec un soin amoureux, empaqueté avec poésie et enrubanné avec humour, ce divertissement plaît à l’œil autant qu’à l’esprit.
Mais il est plus encore. Car sous ses dehors inoffensifs de comédie-opérette, cette pièce signale un phénomène social très actuel qu’on pourrait appeler « l’abolissement des âges ». Si, hier encore, l’âge mûr interdisait sous peine de ridicule les enthousiasmes et les désirs de la jeunesse, il n’en va plus de même à notre époque. Les sports, les médications, les soins esthétiques et notre moderne fureur de vivre reculent bien au-delà des limites naguères permises par l’échéance de la vieillesse. Même ce mot de « croulant » dont les jeunes fustigent leurs aînés renferme, irrespect mis à part, une sorte d’irritation envieuse à constater chez leurs parents une tenace jeunesse qui devrait être leur apanage exclusif.
C’est assez dire que Pas d’âge pour l’amour est une pièce optimiste. Un message réconfortant. L’auteur des J3 ne saurait trahir sa mission qui en est une de bonne humeur et de fraternité.
* Cette pièce a été créée à Paris au Théâtre Michel en 1959. À Montréal, par Le Rideau Vert, le 15 septembre 1961, au Stella.
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Mise en Scène
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C Louise Leblanc
Poirier
Distribution
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C Gaby (Gabriel Desmarais)
Cailloux -
C André Hébert
Diaconesco -
C Gaby
Fouché -
C André Le Coz
Lasalle -
C Julie Artacho
Latraverse
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Une pièce de
Roger Ferdinand
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Mise en scène
Gérard Poirier
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Concepteurs
Décors JACQUES LEBLANC
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Visuel de l'affiche
Trans-Canada Displays
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Photos de production
Gaby, Lafontaine, Edouard Rémy