Les innocentes
17.02.49 19.02.49

Les innocentes

C

ette comédie n’est pas souriante, mais intensément dramatique. Son action se passe toute entière dans un pensionnat de jeunes filles, aux environs de Boston.

Celui-ci est dirigé par deux jeunes institutrices amies. Parmi les élèves se trouve la petite Marie Tilford, une gamine de quatorze ans, qui est un monstre précoce de perversité. Sournoise, méchante, menteuse, elle imagine, en représailles d’une réprimande anodine, une atroce accusation contre les directrices. La pièce vaut par ses qualités d’observations, par sa vérité psychologique et aussi par l’exactitude avec laquelle elle parvient à évoquer un « milieu ».

La vie de collèges et de pensionnats permet les études les plus dramatiques et les plus poussées sur cette psychologie de l’enfant, non moins passionnante que celle de l’adulte ; le tableau de l’enfance, au contraire, évoque avec presque plus de fidélité que celui de l’âge mûr, le conflit des passions humaines, car celles-ci, non soumises au contrôle de cette sagesse et de cette bienséance qui tout au moins polissent les rapports entre humains, nous apparaissent dans toute la liberté de leur violence et de leur déchaînement. Les innocentes est une pièce aussi intéressante que curieuse.

Pièce présentée par la troupe du Rideau Vert au Théâtre des Compagnons.

** Pour la reprise au Théâtre des Compagnons en avril 1950, Simone Lefèbvre change de rôle en remplaçant Rita Bibeau; Yolande Lefebvre remplace Yvette Thuot; Romain Desbois remplace René Verne; Thérèse Léveillé remplace Simone Lefèbvre; Michelle Tisseyre remplace Louise Darios, et Jean Daigle remplace Lorenzo Campagna.

 

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  • Une pièce de

    Lillian Hellman

  • Traduction française

    André Bernheim

  • Mise en scène

    Yvette Brind’Amour

  • Concepteurs

    Décors JOSEPH PAQUETTE Décoration SOLANGE LEGENDRE

EN REPRISE

du 11 au 16 avril 1950, au Théâtre des Compagnons de Montréal