Les choutes
15.02.61 14.03.61

Les choutes

C

houte est le féminin de « chou ». « La choute » est donc la femelle du « chou ». Et, par « les choutes », substantif féminin pluriel, on désigne un rassemblement d’au moins deux femelles.(Il est à remarquer que le substantif masculin pluriel correspondant, « les choux », désigne beaucoup plus rarement un rassemblement de mâles.)

Les choutes ne sont pas forcément les épouses des choux, elles peuvent être leurs sœurs ou leurs amies d’enfance.

Entre elles, les choutes sont parfois sœurs, parfois collègues de bureau ou pensionnaires dans le même couvent. Dans tous les cas, elles usent à profusion du vocable « chou », dont elles raffolent. C’est de la pâtisserie grammaticale à usage tendre et les femmes en sont très friandes.

Dans ce cas-ci, les choutes, ce sont Françoise, Corinne et Claudie, filles de colonel, natives de Bayonne, qui se retrouvent pour une semaine, en liberté, à Paris. Les trois sœurs dans le petit studio de Françoise redécouvrent les bagarres et les fous rires de leur enfance. Corinne parle de se suicider par chagrin d’amour, mais va plutôt  séduire Didier; Françoise, quant à elle, s’éprendra de Georges. Et Claudie, la benjamine, introduira dans le cercle de famille Benoît, avec qui elle s’est mariée secrètement en Écosse !

Autour de ces trois choutes gravitent trois hommes, mais aussi Mme Barberet, la voisine qui y va de ses curiosités…

Créée à Paris en 1958 au Théâtre des Nouveautés. À Montréal, par le Rideau Vert, le 15 février 1961, au Stella.

 

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Mise en Scène

  • Une pièce de

    Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy

  • Mise en scène

    François Cartier

  • Concepteurs

    Décors JACQUES LEBLANC Assemblier GUY RAJOTTE

  • Visuel de l'affiche