La Promenade des veuves
07.11.95 02.12.95

La Promenade des veuves

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969. Une maison de plaisance sur la côte du Maine est mise en vente par sa propriétaire, Philomène, une ancienne bonne de presbytère, qui par un étrange coup du sort en a hérité.

Vingt ans plus tôt, cette maison de villégiature abritait une colonie de prêtres. Des prêtres canadiens-français envoyés par le diocèse de Québec pour endiguer l’exode d’âmes françaises vers les « fact’ries » de Nouvelle-Angleterre.

Philomène cherche à vendre cette maison de souvenirs. Un homme dans la trentaine s’y présente. Elle ne le connaît pas, tout habitée qu’elle est par le fantomatique souvenir de ces anciens pensionnaires.

La pièce nous catapulte dans un univers où la soutane devient un symbole, où tout est blanc ou noir, où le soleil fait place à la tempête.

– Guillermo de Andrea, metteur en scène

Ce jeune homme y est déjà venu, presque vingt ans plus tôt, à une époque où il était enfant. Et il n’arrive pas seul ; il apporte avec lui les clés des autres souvenirs, les siens, le silence apparemment résolu des drames passés. Philomène est cependant la seule à pouvoir faire tourner ces clés du souvenir et ouvrir les portes de la vérité. La vérité d’une époque où l’Église toute-puissante produisit des saints et des monstres, de véritables vocations et des parjures. La seule présence du jeune homme bouscule la tranquillité de l’endroit et nous ramène vingt ans plus tôt dans l’univers essentiellement masculin de cette petite communauté religieuse pétrie de secrets.

Une création québécoise par l’auteur du succès Le pays dans la gorge.

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Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Simon Fortin

  • Mise en scène

    Guillermo de Andrea

  • Assistance à la mise en scène

    Claude Perron

  • Concepteurs

    Décors GUILLAUME LORD Costumes FRANÇOIS BARBEAU Éclairages MICHEL BEAULIEU Bande sonore PHLIZZ Accessoires OLIVIER LANDREVILLE Perruques RACHEL TREMBLAY Maquillages FRANÇOIS CYR

  • Photos de production

    © Guy Dubois