La brune que voilà
15.05.61 14.06.61

La brune que voilà

L

e sujet de cette hilarante comédie a été inspirée à Robert Lamoureux par un ami, un galant gentleman, un coureur de jupons notoire aux nombreuses aventures, mais malheureusement privé de volonté, ce qui fait de lui la première victime de son propre charme.

Par conséquent, ne nous laissons pas tromper par le titre. La brune que voilà ne désigne pas une, mais quatre brunes; quatre femmes charmantes entre lesquelles Germain hésite à choisir. Ou plutôt, il ne se donne pas la peine d’hésiter, puisqu’il les a choisies les quatre. Quand le mari de l’une d’entre elles débarque chez Germain, et sans lui révéler ni son nom ni celui de sa femme, le menace de mort s’il ne rompt pas immédiatement avec sa femme, notre héros-séducteur se retrouve dans une délicate situation… Rompre d’accord, mais avec laquelle ?

Robert Lamoureux devient auteur dramatique à l’âge de 38 ans, manifestant pour la première fois la confiance nécessaire en lui. Après avoir triomphé tous les soirs pendant sept ans avec la pièce d’un autre auteur, il a le courage de se laisser reconnaître avec sa propre pièce.

Cette pièce a été créée à Paris le 28 février 1958 au Théâtre des Variétés. À Montréal, par le Rideau Vert, le 15 mai 1961, au Théâtre Stella.

 

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  • Une pièce de

    Robert Lamoureux

  • Mise en scène

    Yvette Brind’Amour

  • Concepteurs

    Décors JACQUES LEBLANC Ensemblier GUY RAJOTTE

  • Photos de production

    Gaby