Du vent dans les branches de Sassafras
15.11.66 14.12.66

Du vent dans les branches de Sassafras

A

-t-on besoin de vous présenter les personnages de cette pièce ? Ils sont presque aussi familiers que ceux de la Commedia dell’arte : Colombine, Pantalon, Arlequin, Scaramouche, etc.

Ici, le Shérif, le beau ténébreux, la sauvageonne, le patriarche vert, la femme forte, le médecin ivrogne, la respectueuse-au-grand-cœur, œil-de-lynx, font également partie de notre répertoire mental, de notre petite mythologie portative. Nous n’avons eu qu’à les prier de descendre des écrans de cinéma et de les amener sur scène ! Mais pour accuser la différence des genres, l’auteur s’est conformé à la règle des droits unités du théâtre classique : un seul décor. Parviendra-t-il à enfermer le western dans une bouteille ?

Dans ce « western de chambre », René de Obaldia traduit en un comique à la fois énorme et poétique ce qui faisait la vertu de ces récits irréels et sanglants; ses héros sont dessinés comme dans les marges de nos chers bons vieux livres, et nous les reconnaissons avec affection: parce que c’est exactement comme cela que nous aurions voulu qu’ils fussent.

Le rideau se lève sur la maison des Rockefeller, colons misérables fixés dans le Kentucky. Attention : les coups de feu ne vont pas tarder d’éclater !

Le rôle de Caroline Rockefeller est joué en alternance, soit par Denise Provost ou par Denise Proulx. Celui de Tom est également joué en alternance, soit par Benoît Marleau ou par André Montmorency.

 

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  • Une pièce de

    René de Obaldia

  • Mise en scène

    Jean Faucher

  • Concepteurs

    Décors CLAUDE FORTIN Costumes FRANÇOIS BARBEAU Trame sonore ADRIEN GODDU Coiffures JEAN-YVES

  • Visuel de l'affiche

    Graphikart

  • Photos de production

    © Guy Dubois