Barouf à Chioggia
présente
09.04.96 04.05.96

Barouf à Chioggia

D

ans le port de Chioggia, près de la Venise du 18e siècle, les propriétaires de barques de pêche s’appellent tous patrons.

À ce titre, en plus de régner sur la mer, ils tentent farouchement d’exercer leur pouvoir sur leurs familles respectives où se superposent et s’imbriquent tant de belles-sœurs, voisins, fiancées, prétendants, que les pauvres patrons sont vite débordés. Dans une anarchie pareille, la moindre injure déclenche un tohu-bohu du tonnerre qui conduit de simples gens à se chicaner, se déchirer, mélanger les intérêts du cœur à ceux du commerce, et aboutir devant les tribunaux. Tout ce barouf, tout ce boucan, pour une misérable tranche de citrouille rôtie !

Une oeuvre débordante d’énergie, de joie, de poésie, voire de nostalgie, et tout cela avec la simplicité des petites choses dont est tissée notre existence.

– Guillermo de Andrea, metteur en scène

Mais derrière cette intrigue à l’italienne et ce style emprunté à la commedia dell’arte, l’irrésistible Goldoni nous peint un monde qu’il a connu dans sa propre famille et qui a quelque parenté, par-delà les siècles et les océans, avec des imbroglios amoureux et querelles familiales bien de chez nous.

Toute l’exubérance et la saveur de l’Italie par l’un de ses grands auteurs.

 

CONSULTEZ LE PROGRAMME DE SOIRÉE ICI

 

* L’action se passe à Chioggia, port de pêche sur la lagune, au sud de Venise.

** En coproduction avec le Théâtre Français du Centre national des Arts. La pièce y a été jouée du 21 au 30 mars 1996.

*** Spectacle commandité par Banque Laurentienne.

Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Carlo Goldoni

  • Traduction

    Olivier Reichenbach

  • Mise en scène

    Guillermo de Andrea

  • Assistance à la mise en scène

    Carol Clément

  • Concepteurs

    Décors DANIEL CASTONGUAY Costumes FRANÇOIS BARBEAU Éclairages MICHEL BEAULIEU Musique MICHEL SMITH Accessoires PASCALE DÉRY Perruques RACHEL TREMBLAY Maquillages FRANÇOIS CYR

  • Photos de production

    © Guy Dubois