Un otage
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Un otage

U

ne pièce d’une étonnante générosité et d’une vigueur singulière sur tous les plans.

Un otage, de Brendan Behan, est une œuvre qui restera longtemps gravée en nos mémoires. Behan est connu pour ses excès, sa turbulence, et l’on sait qu’il combattit dans les rangs de l’I.R.A. (Irish Republican Army) et qu’il connut les prisons du Royaume-Uni.

The Hostage (Un otage), présenté en 1958, était un grand divertissement populaire, plus près du cabaret que du théâtre, une pièce délibérément antinaturaliste dont le personnage central était un condamné à mort. Il s’agissait d’un jeune soldat anglais qui allait être tué par l’IRA à titre de représailles contre la pendaison d’un de leurs agents. À nouveau, les autres personnages étaient jugés selon leurs réactions envers cette menace de mort. Les membres de l’IRA étaient représentés par Behan comme les dupes d’idéaux démodés et réactionnaires. L’auteur leur opposait par contraste des personnages symbolisant la jeunesse, la charité et le bon sens. Teresa, la jeune servante, tombait amoureuse de l’otage avec qui la plupart des autres personnages sympathisaient également.

Le ton de la pièce, dès le départ, était satirique. Tous les acteurs commençaient par danser. On faisait allusion à la bombe atomique, et ceci rendait les machinations de l’IRA dépassées et absurdes. Mélange de farce, de satire, de chansons de danses, de pastiches du vieux music-hall, Un otage remporta un énorme succès.

 

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* L’action se passe en Irlande.

Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Brendan Behan

  • Adaptation française

    Jean Paris

  • Mise en scène

    Danièle J. Suissa

  • Concepteurs

    Costumes FRANÇOIS BARBEAU Décors MICHEL DEMERS Éclairages NICK CERNOVITCH Musique PIERRE ROCHE Perruques DENIS GIRARD Bande sonore ADRIEN GODDU

  • Photos de production

    © Guy Dubois

  • Conception de l'affiche

    © Gérald Zahnd