Samedi, dimanche et lundi
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Samedi, dimanche et lundi

S

amedi, dimanche et lundi confronte trois générations de chapeliers ; du grand-père Antonio, qui réalisait lui-même ses moules dans le très vieux Naples, au petit-fils Roberto, plus impressionné par la clientèle des quartiers chics que par la tradition chapelière, en passant par le gendre, Peppino, qui vend du prêt-à-porter.

Volubiles, véhéments, spirituels –napolitains quoi ! –, les membres de cette famille font le procès de la société. Dans cette histoire où l’on rit à se tordre les côtes, Eduardo de Filippo veut démontrer l’universalité des rapports humains, en scrutant les maillons qui se forment dans une famille et les accrochages qui conduisent souvent à l’incompréhension. Mûs par des motivations intimes, par des ambitions secrètes, les personnages règlent leurs comptes émotifs autour du traditionnel repas dominical.

Tout en adoptant le registre comique, Eduardo de Filippo dénonce avec virulence la misère, l’injustice, la méchanceté et autres travers humains. Écrite en 1959, Samedi, dimanche et lundi a mis plus de 20 ans à se faire entendre en France. On jugeait l’auteur trop léger… Pourtant on réclamait et acclamait cette pièce partout, au Japon, en U.R.S.S., en Pologne, aux Indes… À Londres, en 1973, le réalisateur Franco Ziffirelli en donnait une version resplendissante avec nul autre que Laurence Olivier.

Une savoureuse et attachante commedia dell’arte moderne.

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L’action se situe à Naples dans les années ’50.

  • Une pièce de

    Eduardo de Filippo

  • Traduction

    Huguette Hatem

  • Mise en scène

    Guillermo de Andrea

  • Assistance à la mise en scène

    Véra Zuyderhoff

  • Concepteurs

    Décors GUY NEVEU Costumes FRANÇOIS BARBEAU Éclairages CLAUDE ACCOLAS Accessoires SYLVIE BOUCHER Perruques RACHEL TREMBLAY Coiffures RÉJEAN FORGET Maquillages JACQUES LAFLEUR

  • Graphisme de l'affiche

    Gérald Zahnd

  • Photos de production

    © Guy Dubois